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 In the end they'll just drive you insane #Gael&Tay

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Taylor A. Perkins
Taylor A. Perkins

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In the end they'll just drive you insane #Gael&Tay Vide
MessageSujet: In the end they'll just drive you insane #Gael&Tay   In the end they'll just drive you insane #Gael&Tay Icon_minitimeLun 12 Mar - 23:42


In the end they'll just drive you insane

That’s obvious. Elle ne l’avait pas oublié. That’s obvious. Elle l’avait écrit, quelque part, sur un coin de feuille, ou sur son mur, elle ne savait trop plus. Cela avait peu d’importance Elle se souvenant. That’s obvious. JFK. Il l’avait dit, il l’avait soufflé, avant de mourir. That’s obvious. Et la droguée, le cerveau usé par toutes les substances qui s’y infiltraient, avait mis ces petits mots de côté. Comme des centaines, comme des milliers d’autres, elle les avait gravés au fond d’elle. Parce qu’elle ne servait plus à rien, et que si elle continuait à tourner dans le vide, elle mourrait d’inutilité. Parce qu’elle avait raté les derniers mots de ses parents, et les derniers mots de son frère, elle s’appliquait à se souvenir des autres. Ainsi, sa mémoire travaillait, toujours, et sa capacité à se souvenir grandissant de jour en jour. That’s obvious.
Elle s’était perdue. Dans la ville où elle avait grandi, elle s’était perdue. Elle arpentait les rues, il était bien trop tard pour y voir encore, son esprit hurlant That’s obvious. Elle avait Kennedy dans le corps, prête à crier ses derniers mots si la mort venait à l’attraper au coin d’une ruelle ou d’un grand boulevard. Elle s’était perdue à force d’avoir couru. La soirée avait été écourtée. Elle savait la merde dans lequel son nom avait trainé, elle savait que son frère ne lui avait pas laissé que des souvenirs et l’absence de derniers mots. Elle aurait aimé gueuler à en perdre la voix à quel point elle le haïssait. Comme si son bordel à elle ne suffisait pas, il lui avait laissé une ardoise apparemment bien chargée. T’aurais pu payer avant de crever, enflure, enflure, enflure. Elle aurait aimé que tout le quartier soit au courant, mais son souffle lui manquait, ses poumons la brûlaient, et elle entendait encore la voix des poursuivants derrière elle.
Ses jambes la lâchèrent dans un coin froid, inconnu. Repliée sur elle-même, la blonde fit un état rapide de l’état de son corps. Tout semblait ok. La drogue n’avait pas le dessus. Elle n’était pas tombée, aucun coup ne s’était abattu sur elle. Si on oubliait son cerveau, encore bloqué sur that’s obvious, seul son cœur battait la chamade. Elle se releva et pénétra dans un immeuble dont la porte avait négligemment été laissée ouverte. Une cage d’escalier lui offrit son hospitalité.
Elle insultait son aîné, encore, sans arrêt, crevant de ne pouvoir hurler tout ce qu’elle pensait de lui. Du vide qu’il avait laissé, autant que de la merde. Les minutes défilèrent, bercées par l’immobilité de la junkie, appréciant cette cachette improvisée. Les connards avaient dû abandonner les recherches, et passer chez elle. Elle jura, elle ragea, impuissante, dépassée. That’s obvious. criait-il, JFK, sans fin. Autant crever, ouais.
La lumière au-dessus des portes de l’ascenseur s’alluma, affichant presque fièrement 4. Ses yeux furent hypnotisés par les chiffres défilant rapidement. 4, 3, 2, 1, 0. Les portes s’ouvrirent sur une silhouette connue. Elle fronça les sourcils un instant, cherchant dans sa mémoire où elle avait pu connaître ce brun qui sortait déjà de l’immeuble, ne la voyant même pas. Les éléments se replacèrent douloureusement dans l’esprit de la jeune, lui rappelant les marques qui prenaient encore place sur son corps. Elle n’avait jamais rappelé. Elle s’était débrouillée seule, plus par habitude que par politesse ou par méfiance.
Sans même qu’elle n’ait besoin d’y réfléchir plus que ça, Taylor triomphait déjà fièrement au quatrième étage de l’immeuble inconnu. Porte de gauche, porte de droite. Deux choix s’offraient à elle. Elle ne pensa pas à l’heure tardive et sonna à celle de gauche. Ou de droite. Elle ne fit pas attention.
La porte s’ouvrit, elle demanda Gael. On lui répondit que c’était à côté. Elle expliqua clairement un problème de clés, exposant des problèmes sérieux qu’elle inventait suivant les réactions du voisin à moitié endormi. Quelques minutes, un sourire presque sincère et sa pièce d’identité laissée en caution lui suffirent pour gagner l’autorisation de pénétrer à l’intérieur et d’emprunter le balcon. Il lui fallut quelques minutes de plus pour passer de ce balcon à l’autre, et ainsi entrer chez le-dit Gael.
Une once de peur toujours scotchée au ventre, la blonde se posa simplement sur le canapé, profitant de l’absence de l’homme pour gagner quelques minutes, peut-être quelques heures de sommeil. Ses paupières, dont le maquillage s’était échappé pour venir se poser sur ses joues pales, diffusé par une eau légèrement salée, se fermèrent rapidement. La corps recroquevillé de Taylor trembla légèrement de froid mais s’assoupit dans les quelques minutes. Endormie, elle attendrait que le jeune médecin vienne la virer, sûrement aussi choqué qu’énervé de cette intrusion. L’image du brun dérangé dans son quotidien la fit légèrement sourire dans son sommeil.
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